Lunack, le geek bougnat

Je reviens sur ma première journée aux eurockéennes 2008.  Le premier jour est souvent conditionné par le voyage quand on est pas sur place. On est  à la merci d’un embouteillage. Ca peut remettre en cause, le programme.

Je suis parti avec un ami à partir de Riom (63) pour aller aux eurockéennes près de Belfort.

Le départ a eu lieu à 15h après avoir vérifier de n’avoir rien oublier :

– Pass 3 jours (vaut mieux car sans ça, t’es pas dans la …. une fois sur place)

– la CB (presque aussi indispensable que le pass)

– la Tente ( ca peut toujours le faire pour dormir, puis s’abriter un peu s’il pleut)

– un sac de couchage (les nuits sont fraiches)

–  crème solaire (pout ne pas finir en merguez)

– un brumisateur (sous le cagnard, c’est toujours agréable)

– un Kway ( pour pas finir tremper comme une souche)

– le portable avec son chargeur

– quelques vêtements

Voilà pour l’essentiel, j’avais pris en plus du savon liquide (stérilium), boulle guies pour dormir un peu la nuit.

Je vais pas m’éterniser plus sur ça. Je pense que ca peut juste intéressé quelqu’un qui voudrait faire un festoch cet été.

Pour rallier, Belfort on a mis 5 bonnes heures pour parcourir 500 kms. On est passé par Moulins, Dijon, Besançon, Montbéliard pour finir à Chaux au nord de Belfort qui se trouve à une vingtaine de Kilomètres du ballon d’Alsace.

La circulation était plutôt fluide. Sur l’autoroute, des bahuts qui font la course comme d’habitude.

On est arrivé dans le petit village de Chaux, bien fleuri,juste à coté du camping vers 20h. On a pas trop fait la queue pour trouver une place sur l’immense parking. On a garé la voiture à la lettre U, autant dire qu’on allait devoir marcher. Une fois garer, il a fallu sortir l’atiraille, tente, le sac à dos. On était un peu chargé comme des mulets. Il a fallu remonter tout le parking pour arriver à la hauteur de l’entrée du camping. On se dit qu’il faut bien en chier mais qu’il y a la récompense au bout. Au camping, il a fallu faire la queue pour se faire remettre un bracelet après que le pass fut scanner pour voir si on a une vrai place 😉 J’ai eu le bracet numéroté 11429.

Une fois, le bracelet obtenu, il a fallu trouver une place pour planter la tente. Mais au grand desespoir, les places étaient chères.  Plus on avançait dans le camping, plus les tentes étaient raprochées. Le camping etait gavé de monde. Il faut dire que la capacité du camping est de 12 000 places hors j’avais été numéroté 11429. Finalement, on a trouvé une place pour planter la tente. On s’est dépêché pour la monter. On a un peu galéré. Cela nous a un peu retardé. On est parti du camping pour aller au concert vers 22h.

A l’entrée du camping trois quatres gendarmes faisaient la circulation et nous ont indiqué le chemin à prendre. Il fallait marcher sur la voie ferrée (voir ci-dessus) qui etait censé être le chemin le plus court pour aller aux concerts. Un des gendarmes voyant mon pote avec une bouteille de jaune  qu’il fallait 20 minutes en marchand droit. Il a bien fallu une bonne vingtaine de minutes pour arriver à l’entrée. Il a fallu faire un peu la queue, le temps d’être fouiller (pour voir si on vait pas de bouteilles en vert, ni de couteau). Et nous voilà rentrer.

Une fois sur le site, il fallait trouver la grande scène pour voir Massive Attack, qui avait déjà commencé depuis 50 minutes. Une fois sur la grande scene on a chercher à se rapprocher au maximum pour être dans l’ambiance.  A vrai dire ce fut assez magique d’entendre en live, les chansons de l’album mezanine dont Angel.

Le son était vraiment extraordinaire. J’avais l’impression d’être dans un état de pleinitude et de pur bonheur. La seule chose qu’on peut régretter c’est que Massive Attack sont très impersonnelles. Ils sont dans leur musique mais nous communique pas des émotions. Mais bon ce concert reste magique avec du gros son.

Une petite vidéo pour montrer un peu l’ambiance de ce show magique.

Après le concert de massive, on a pensé aller se restaurer un peu.  Il a fallu galérer pour trouver des jetons. Et oui pour acheter de la boisson, bière ou coca ou de l’eau, il faut payer en jetons. En plus il faut acheter un gobelet consigné . Au final,  j’ai mangé une tartiflette tout en regardant Ben Harper sur la grande scene.

Ce fut assez reposant comme concert : encore un grand moment de musique. Merci Ben

Après on a enchainé avec ‘The Gossip’ sous le grand chapiteau. C’est de la bonne électro avec du funk et de la soul. La chanteuse n’a pas un physique des plus avantageux. Mais bon, elle assume et assure bien quand elle chante. Elle met bien la patate de quoi tenir eveiller. J’étais pas trop bien placé

Après on est allé voir vers 1h30 de l’électro à la scène : la lodgia. Je me rappelle plus trop du nom du groupe. Au départ on voulait voir Calvin Harris mais on ne trouvait plus la scène de la plage. Puis à un moment j’ai reconnu le son de Calvin Harris. Mon oreille nous a guidé jusqu’à la plage. Un petit gars d’Ecosse qui nous fait de la bonne électro même si on a peut etre déjà entendu.

En tout cas, il a mis le feu à la plage. La musique donnait trop envie de bouger. Pour tenir jusqu’à 3 h 30, il fallait bien ça.

A 3 heures 30, on a pris la direction du camping. Deux options s’offraient à nous : soit prendre à attendre la navette ou soit rentrer à pied par la voie ferrée. Vu la populace, on a préféré choisir la deuxieme option. On etait nombreux à avoir choisi cette option. C’est pas super agréable de marcher sur la voie ferrée la nuit. J’avais bien ma lampe torche pour mettre mes pieds sur les traverses. On a bien mis 30 minutes pour rentré. Une fois au camping, on doit montrer le bracelet pour montrer qu’on est bien inscrit. Ca ne rigole pas. Si t’as pas le bracelet tu rentres pas. Une fois dans le camping, tout le monde crie ‘Apéro’ ‘Apéro’ C’est vraiment une bonne ambiance. Une fois arrivé à notre tente, les vosins nous on invitaient à boire un coup sous leur ovant. On a discuté un peu de nos impressions des concerts. Puis à 5h30, on est allé se couché après avoir fixer un peu mieux la tente, de manière à évacuer la pluie au cas ou. La nuit fut courte …